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LA ROCHE-CANILLAC Page 18 : Les Meuniers et les Moulins de la Roche-Canillac basse |
Les Moulins
Nom Matières Cotes aux AD 19non identifié farine, papeterie, carderie 6 F154, S 765, 1477 S 3 Le Gau farine 6 F 154 La Roche haute farine, huile 9 M 1 La Roche basse farine, huile 9 M1 Darchat * farine S 765 Nougein farine S 765 Tabailloux farine S 765 Monerie farine S 765 Chator farine S 765 Sagne ? S 765 Recensement des moulins et des étangs dans le département de la Corrèze, par Danielle MOULIN, mise à jour du 1er avril 2002. En ligne sur le site des AD de Corrèze - * Moulin de Larchat ?
Nous constatons donc qu'il existait trois moulins principaux en activité au cours des XIXème et XXème siècles sur le territoire de la commune de La Roche-Canillac.
==> Le Moulin de Larchat qui a également été dénommé Moulin de la Vedrenne ou Moulin de BERONIE selon les actes. Il est situé à la Roche basse en aval du Pont de Larchat en dessous du Rocher de Julia dans une boucle du Doustre. Il est aussi mentionné plus récemment sous l'appelation de "moulin FIEYRE" du nom des meuniers et minotiers (Guillaume dit Julien puis Martin FIEYRE) ou "moulin BRUNIE" du nom du teinturier et maire (Louis Hyppolite BRUNIE). Ce moulin est situé en aval du moulin du Pont-Gival. Pierre GOUSSARD dans sa monographie de la Roche-Canillac (1997) le distingue du moulin de Larchat mais les actes d'état-civil rencontrés relatifs à la famille FIEYRE précisent qu'ils sont meuniers du moulin de Larchat. Il s'agit donc sans doute d'un seul et même moulin.
Voir une photo actuelle du Moulin de Larchat sur un site externe
==> Le moulin et teinturerie présents sur le cadastre napoléonnien de 1835. Il n'est pas dénommé. Il est probable que cette teinturerie et ce moulin soient les annexes du moulin principal de Larchat.
==> Le Moulin de Juval également appelé Moulin de Gival, Moulin du Pont-Gival ou Moulin du Pont Neuf. Il est situé près de la route qui se dirige vers la commune voisine de Saint-Martin-la-Méanne à proximité du Pont-Gival. Ce moulin , construit entre 1835 et 1865 (date ?), est resté en activité jusque dans les années 1960, exploité par la famille BEYNEL (dénommé alors Moulin BEYNEL). Je n'ai pas encore réussi à identifier l'origine du nom "Juval" ou "Gival" (sens ?). Cette appellation ne figure pas sur le cadastre napoléonien de 1835.
Nota : il ne faut pas pas confondre le moulin de Larchat dit moulin de BERONIE dans les actes d'état-civil existants avant 1835 avec le moutin possédé par Marie DUCOING épouse BERONIE qui vivait dans la seconde moitié du 19ème siècle et qui possédait, elle, le moulin du Pont neuf dit du Pont-Gival. Il semblerait néanmoins que le nom de BERONIE, famille de notables locaux, soit attaché aux moulins à eau de La Roche entre le 18ème et le 20ème siècle.
==> Il est question également, dans les actes d'état-civil de la commune, du moulin du Pic pour une famille, mais ce moulin est très certainement situé dans le hameau du Pic sur la commune voisine de Saint-Martin-la-Méanne.
LES CARTES DES MOULINS :
Extrait de la carte de Cassini (1683-1744) concernant la vallée du Doustre. Il situe le moulin de Larchat et le moulin non dénommé.
Deux moulins à eau sont représentés sur la carte de Cassini par le symbole suivant :
Ce symbole se trouve en dessous et au-dessus (en rouge) des lettres "a" et "R" du nom de la commune.
Dressée par ordre du roi Louis XV, la "Carte de Cassini" est la plus ancienne des cartes de la France entière à l'échelle topographique. Elle est aussi la première dans le monde qui ait été établie en s'appuyant sur une triangulation géodésique ; celle-ci fut mesurée par Cassini de Thury de l'Académie Royale des Sciences de 1683 à 1744 ; les travaux sur le terrain et la gravure de la carte sur cuivre entrepris en 1750 ne furent terminés qu'en 1815. De nombreuses additions ou corrections portant essentiellement sur les voies de communication furent apportées aux planches de gravure entre 1798 et 1812. Source : http://www.loisirs-detections.com/cassini.htm.
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Extrait de la section B du cadastre napoléonien de La Roche-Canillac de 1835 concernant la vallée du Doustre et les moulins de Larchat et le moulin non dénommé En 1835, il est fait état de deux moulins à la Roche basse : le moulin de Larchat clairement identifié. Et un autre moulin et teinturerie situé en aval : il s'agit peut-être des annexes du moulin principal de Larchat. |
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Extrait de la section A du cadastre napoléonien de 1835 de La Roche-Canillac concernant la vallée du Doustre et la propriété A 32 (au centre de l'image) qui accueillera plus tard le moulin du Pont-Gival, près du Pont du même nom (ou Pont-neuf). Le pont est figuré par le trait épais qui part de la propriété A 32 pour aller vers la droite de l'image (chemin de Gros-Chastang). Le moulin du Pont-Gival n'est donc pas encore construit en 1835 ! |
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Extrait des cartes IGN actuelles de La Roche-Canillac au 1/25.000 ème (à cheval sur deux cartes différentes d'où la zone ombrée entre les deux) Apparaissent sur cette carte le moulin de Larchat clairement dénommé et le moulin du Pont-Gival qui figure sous le forme d'un mini rectangle noir sous les deux "L" de "Canillac". |
Les Meuniers et leurs familles
Les tableaux suivants ont été réalisés à travers les actes d'état-civil de naissances, mariages et décès dépouillés par mes soins. A chaque fois qu'un meunier était cité, il a été relevé et noté ci-dessous. J'ai complété ces informations par l'étude des matrices cadastrales 1835-1911 et 1911-1935 et par les listes électorales de la Roche entre 1910 et 1939.
LES MEUNIERS DU MOULIN DE LARCHAT :
Meuniers
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Enfants
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Moulin
occupé
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Période
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Sources
complémentaires
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PEUCH Jean (1790-1859) et SOUSTRE Marguerite dite Marie (1788-1835) |
PEUCH, Antoine (1811- 1832) PEUCH Jean (1812-1814) PEUCH Jean (1814-1896) PEUCH Jean (1815-1883) PEUCH Anne (1817-1817) PEUCH François (1819-1829) PEUCH Jeanne (1820-1890) PEUCH Catherine (1823-1823) PEUCH Agathe (1824-1826) PEUCH Gaspard (1826-1826) PEUCH Antoine dit Jean (1827-1890) PEUCH Jean (1829-1829) PEUCH Jeanne (~1830-1838) |
Moulin de LARCHAT à La Roche basse, dit de La Vedrenne, dit de BERONIE | entre 1823 et 1846 |
Profession : Meunier : entre 1823 et 1846 - Moulin de Larchat dit de la Vedrenne dit de BERONIE à La Roche basse Acte de décès de PEUCH François en 1829 au Moulin de BERONIE Acte de naissance de PEUCH Catherine en 1823 dans la maison de BERONIE du moulin Actes de naissance puis de décès de PEUCH Agathe en 1824 et 1826 au moulin de BERONIE à la Roche basse Acte de décès de PEUCH Gaspard en 1826 au moulin de BERONIE Acte de décès de PEUCH Jean en 1829 au moulin de BERONIE
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TROIVILLE Jean dit Pierre dit Jean BLANC ou Jean BLANDOU (1798-1855) et REBEYROTTE Anne dite Marie (1796-1863) |
TROIVILLE Jean (1825-1891) TROIVILLE Pierre dit Jean BLANDOU Jeune (1828-1857) TROIVILLE Françoise (1833-1833) TROIVILLE Antoinette dite Toinette ou Marie (1837->1906) |
Moulin de LARCHAT | en 1825 |
Acte de naissance de TROIVILLE Jean en 1825 : père meunier au moulin de Larchat Le reste du temps le père est dit couvreur à La Roche Il n'a donc été meunier dans ce moulin que très peu de temps, peut-être comme employé d'un autre meunier (Jean PEUCH ?). |
GASQUET Etienne (1783-1838), époux de MEUNIER Louise (~1774-1824), puis de BARRADOU Toinette (1796-1851) |
GASQUET Jeanne (1805-1879) GASQUET Jeanne (1813-1849) GASQUET Jean (1826-1826) GASQUET Marianne ou Marie Anne (1827-1902) GASQUET Pierre (1831-) |
Moulin de LARCHAT, la Roche basse | entre 1825 et 1831 | acte de naissance de GASQUET Pierre en 1831 |
GASQUET Géraud (1813->1845) et GASQUET Jeanne (1813-1849) |
GASQUET Toinette (1839-) GASQUET Jean (1840-1852) GASQUET Jean (1842-) GASQUET Marianne (1844-1844) GASQUET Jeanne (1845-1845) |
Moulin de LARCHAT, la Roche basse | entre 1839 et 1845 | acte de décès de GASQUET Marianne en 1844 |
FIEYRE Guillaume dit Julien (1866-<>1920 et 1936) et LACHAUD Marie (1862->1936) |
FIEYRE Martin (1897-1964) : voir ci-dessous | Moulin de LARCHAT, la Roche basse dit alors Moulin FIEYRE | entre 1909 et 1923 |
FIEYRE Guillaume dit Julien est Journalier à la Ramade au Jardin puis Résident au Theillot à Saint-Pardoux-la-Croisille puis Meunier au moulin de Larchat à La Roche basse à La Roche-Canillac (19) Listes électorales de 1910 et de 1920 (meunier au moulin de Larchat). Comme en 1923 le moulin devient propriété du fils Martin FIEYRE, le père Guillaume dit Julien est sans doute décédé entre 1920 et 1923. Matrice cadastrale des propriétés bâties 1835-1911 |
FIEYRE Martin (1897-1964) et MAUREILLE Clémence (1904-<>1936 et 1947) puis dès 1947 marié à PRADOUX Émilie Marguerite (?->1954) |
FIEYRE Jean (1921->1936) FIEYRE Irène (1926->1936) FIEYRE Marcel (1928->1936) FIEYRE Maurice (1928->1936)
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Moulin de LARCHAT, la Roche basse dit alors Moulin FIEYRE | entre 1923 et 1936 et peut-être plus tard encore... |
En 1923 le moulin de Larchat, qui appartient à Guillaume dit Julien FIEYRE devient une propriété du fils Martin FIEYRE; le père est donc peut-être décédé entre 1922 et 1923 ! Martin FIEYRE est dit meunier au moulin de Larchat sur les listes électorales de 1920 et 1930 ainsi que sur le recensement de population de la Roche en 1936. |
Autres occupants du moulin de Larchat qui exercent d'autres professions
(Source : Registres numérisés de l'état-civil de La Roche-Canillac 1802-1902)
LES MEUNIERS DU MOULIN DU PONT-GIVAL :
Meuniers
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Enfants
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Moulin
occupé
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Période
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Sources
complémentaires
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PRUNET Jean (~1806->1866) (aucune épouse n'est mentionnée dans les actes d'état-civil de la Roche entre 1802 et 1902) |
non trouvés | Moulin du PONT-NEUF dit du PONT JUVAL | entre 1865 et 1866 |
Acte de naissance de SALLE Etiennette le 10/01/1865, fille de SALLE Jean et de TEYSSANDIER Antoinette, de Lavergne. Le témoin Jean PRUNET est dit meunier au moulin du Pont Neuf Acte de naissance de COMBES Marie le 20/02/1865, fille de COMBES Antoine et de REBEYROTTE Marie. le témoin Jean PRUNET est meunier au Moulin du Pont-Neuf. Acte de décès de LAGIER Anne Marie le 24/03/1866 fille de LAGIER Jean et de GARABIGE (?) Catherine , chez sa nourrice à la Roche basse : Jean PRUNET 63 ans est dit meunier au moulin du Pont Acte de naissance de Louise TROIVILLE le 25/11/1866. Il est dit meunier au moulin du Pont-Neuf lorsqu'il témoigne de cette naissance d'un enfant naturel (pourrait-il être le "père inconnu" ?). Il est certainement locataire ou employé de ce moulin. |
LOURADOUR Pierre (~1811->1866) (aucune épouse n'est mentionné dans les actes d'état-civil de la Roche entre 1802 et 1902) |
non trouvés | Moulin du PONT-NEUF dit du PONT JUVAL | 1866 | Acte de naissance de Louise TROIVILLE le 25/11/1866. Il est dit meunier au Moulin du Pont-Neuf lorsqu'il témoigne de cette naissance d'un enfant naturel (pourrait-il être le "père inconnu" ?). |
MOULIN Gabriel (~1842->1887) et SOURIE Jeanne (~1852-1881), puis PLANCHE Jeanne (1861->1883) |
MOULIN Jean (~1871-1875) MOULIN Jean Marie (1873-) MOULIN Augusta (1875-) MOULIN Jean (1877-1877) MOULIN Jean (1878-1878) MOULIN Marie Louise (1879-1879) MOULIN François (1880-1965) MOULIN Marie (1881-1968) |
Moulin du PONT JUVAL ou du pont Gival, la Roche basse, dit aussi Moulin du PONT NEUF ou Moulin de l'épouse BERONIE | entre 03/1878 et 1883 |
Quitte le hameau de Leyssac à Gumond où il était meunier pour La Roche-Canillac au moulin du pont Juval en 1878 et, plus précisément, entre 20/02/1878 et le 26/04/1878
Profession : Meunier : 20.2.1878 Pont Juval Profession : Ancien meunier : 21.8.1881 - Pont Juval
Profession : Meunier : 6.7.1887 - La Roche basse Acte de naissance de MOULIN Marie Louise en 1879 Acte de naissance de MOULIN François en 1880 Acte de naissance de MOULIN Marie en 1881 Acte de décès de SOURIE Jeanne en 1881 : son époux est dit ancien meunier au Pont Juval Acte de mariage en 1883 entre MOULIN Gabriel et sa seconde épouse PLANCHE Jeanne. Il est dit Meunier au Pont-Gival. |
FAURE Pierre (~1850->1888) | / | (probable) | entre mars et octobre 1888 |
Acte de décès de TROIVILLE Louise dite Blancote le 26/03/1888 à la Roche-Canillac. Acte de naissance de TROIVILLE François, le 01/10/1888 à La Roche-canillac. |
BEYNEL Gabriel (1878->1939) et LALLÉ Marthe (1879-1950) |
BEYNEL Ernest (1907->1939) BEYNEL Claude "François" (1908->1939) : voir ci-dessous
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Moulin du PONT JUVAL ou du pont Gival, la Roche basse, dit alors moulin BEYNEL | entre 1910 et 1939 et certainement encore plus tard |
Fils de meuniers de Leyssac à Gumond, de Marcillac-la-Croisille et principalement de la Bonde à Clergoux. Résident à Gumond (1878), à Clergoux, à Laval-sur-Luzège (en 1907 et 1908), puis Meunier au Moulin du Pont-Gival (Juval) à La Roche-Canillac (19). Gabriel BEYNEL est dit meunier au moulin du Pont-Gival sur les listes électorales de 1910, 1920, 1930 et 1939 ainsi que sur le recensement de population de 1936. La matrice cadastrale des propriétas bâties 1911-1935 nous apprend que Gabriel BEYNEL exploitait ce moulin qui était propriété de Marie DUCOINT épouse BERONIE puis de ses héritiers. Voir en bas de page. |
BEYNEL Claude "François" (1908->1939) et COMBES Marie (1913->1936)
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BEYNEL Jean (1935->1936) autres enfants nés après 1936 non connus |
Moulin du PONT JUVAL ou du pont Gival, la Roche basse, dit alors moulin BEYNEL | entre 1930 et 1939 et certainement encore plus tard jusque dans les années 1960 |
Meunier au Pont-Gival et Marchand de vins à La Roche basse à La Roche-Canillac (19) M. Pierre GOUSSARD, dans sa monographie de la Roche-Canillac, écrit que cette famille a exploité le moulin jusque dans les années 1960. Claude François BEYNEL est dit meunier au moulin du Pont-Gival sur les listes électorales de 1930 et 1939 (avec son père Gabriel BEYNEL) mais sur le recensement de population de 1936, il est dit marchand de vins à La Roche basse. Il exerçait sans doute les deux professions en parallèle. |
LES MEUNIERS DES MOULINS NON IDENTIFIÉS ou AUTRE MOULIN NON DENOMMÉ :
Meuniers
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Enfants
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Moulin
occupé
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Période
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Sources
complémentaires
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BESSOU ou BISSOU Jean (~1767->1816) et FAURE Marie (<1791->1816) |
BESSOU Antoine (1807-) BESSOU ou BISSOU Jeanne (1810-) BESSOU Jeanne (1813-) BESSOU Toinette (1816-) |
? | en 1813 |
Acte de naissance de BESSOU ou BISSOU Jeanne en 1813 : père meunier à La Roche Cette famille n'est pas restée sur la Roche-Canillac : plus de trace dans les registres d'état-civil après 1816 ! Il est probable que cette famille était juste employée par les propriétaires du moulin. |
FAUGERAS Jean (1782-1850) et VERROUIL Françoise (1789-1863) |
FAUGERAS Marie (1819-1827) FAUGERAS Marie Anne ou Marianne (1821-1827) FAUGERAS Jean (1826-1828) FAUGERAS Catherine dite Antoinette (1828-1830) FAUGERAS Anne (1830-1842) FAUGERAS Jean (1832-1832)
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? (moulin situé à La Roche basse) |
entre 1830 et 1832 |
Acte de naissance de FAUGERAS Anne en 1830 : père meunier Acte de naissance de FAUGERAS Jean : père meunier, mère meunière Acte de décès de FAUGERAS Antoinette en 1830 : parents meuniers à la Roche Acte de décès de FAUGERAS Jean en 1832 : parents meuniers à la Roche |
PEUCH Antoine dit Jean (1827-1890) et BLANDINIERES Antoinette dite Amélie (1835->1895) |
PEUCH François (1857-1860) PEUCH Elisa (1862->1895) PEUCH Jean (1863->1885) |
Meunier au Moulin du PIC, ou au Moulin près de La Roche (commune de Saint-Martin-la-Méanne ?) | en février 1857 |
Acte de mariage de PEUCH Antoine avec BLANDINIERES Antoinette en février 1857, résident "au moulin près la Roche". Acte de naissance de son fils PEUCH François en février 1857 au "Moulin du Pic". Ensuite, en 1860, Antoine dit Jean PEUCH est cultivateur à la Roche-basse, couvreur en 1863 et aubergiste en 1890. |
(Source : Registres numérisés de l'état-civil de La Roche-Canillac 1802-1902)
LES MATRICES CADASTRALES DES MOULINS
Les Moulins de la Roche-Canillac : Matrice cadastrale des propriétés bâties 1911-1935
MOULIN DE LARCHAT :
Matrice cadastrale des propriétés bâties 1835-1911 (en réalité 1882-1911)
François BRUNIE y est dit foulonnier et teinturier entre 1882 et 1908. Il achète une autre demeure à la Roche haute en A 94 qu'il habite et revend en 1908 àAuguste CHEIX. Mais Auguste CHEIX n'a vraisemblablement jamais été propriétaire du moulin. J'avoue qu'ici ce n'est pas très explicite !
Matrice cadastrale des propriétés bâties 1835-1911 (en réalité 1882-1911)
En 1882, Le moulin est propriété de Jean NOUGEIN oncle dit Petit Peyre.
Jean NOUGEIN le vend en 1892 à Hippolyte BRUNIE qui y installe sa teinturerie dans les batîments annexes.
En 1909, la propriété est vendue à FIEYRE Guillaume époux de Marie LACHAUD, meunier à la Roche basse.
Matrice cadastrale des propriétés bâties 1911-1935
Le moulin est propriété de FIEYRE Guillaume dit Julien de 1911 à 1923. Il l'avait acquise, en réalité, en 1909.
En 1912, Guillaume dit Julien FIEYRE se construit une autre maison et, en 1915, un autre moulin.
Le moulin principal dit moulin de Larchat est démoli en 1921.
En 1923, la nouvelle maison et le nouveau moulin deviennent propriété de FIEYRE Martin, le fils.
En 1932 l'ancienne maison du moulin et la corderie sont détruites par un incendie et Martin FIEYRE les fait démolir en 1834.
MOULIN DU PONT-GIVAL :
Matrice cadastrale des propriétés bâties 1835-1911 (en réalité 1882-1911)
Marie DUCOING épouse de François BERONIE est propriétaire de ce moulin dit "du Pont" de 1882 à 1911. En réalité, elle en possède la propriété certainement avant 1882 et la transmet à ses héritiers lors de son décès en 1895.
Le couple BERONIE X DUCOING habitait à La Roche basse juste après leur mariage en 1848. C'est cette même année que nait leur première fille Françoise Marie BERONIE le 26/04/1848 à La Roche basse. Mais leurs 5 autres enfants nés entre 1849 et 1855 naitront à la Roche haute. Le couple avait-il déménagé ? Ceci n'est qu'une simple hypothèse car selon la matrice cadastrale ce moulin est bati en section A dite de la Roche haute, même s'il est situé au bord du Doustre et considéré par les habitants comme faisant parti de La Roche basse. Il est donc probable que le couple ait loué ce moulin à des tiers à partir de 1849.
Matrice cadastrale des propriétés bâties 1911-1935
Ce document nous montre que le moulin (côté A 32 en section A du cadastre) appartenait avant 1911 à Marie DUCOING (1829-1895) épouse de BERONIE François (1822-1898), huissier public et ancien maire de la Roche-Canillac.
Elle en était propriétaire en réalité avant son décès en 1895, puis ses héritiers se sont substitués à elle pour le paiement des charges foncières. Les héritiers (qui ne sont pas mentionnés sur la matrice cadastrale) possédaient donc ce moulin entre 1895 et 1922 date à laquelle, ils l'ont vendu à M. BEYNEL meunier, soit au père qui l'exploitait (Gabriel BEYNEL) juste avant qu'il ne décède, soit au fils Claude François BEYNEL.
Liens : la ferme du Moulin de Larchat.
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