Sous l'Ancien
Régime, l'église est entretenue et ses biens gérés
par la fabrique. Ce mot désigne à la fois tout ce qui appartient
à une église paroissiale et le corps de ceux qui administrent
les biens qu'on appelle les marguilliers.
Les fabriques ont été fondées pour décharger les
curés d'une administration à laquelle ils étaient souvent
mal préparés et d'une responsabilité quelque fois lourde
et à laquelle on n'était pas fâché de substituer
celle des laïques. Des irrégularités plus ou moins involontaires
se constataient dans les comptes de certains curés. Des prêtres
pouvaient mettre en péril les biens à eux confiés et
l'on avait alors aucun recours contre eux. Un édit d'avril 1695, porte
que les habitants des paroisses sont tenus d'entretenir et de réparer
la clôture du cimetière qui doit être béni et clos.
Le nombre des membres de la fabrique varie de un à quatre. Les
marguilliers sont élus par l'Assemblée générale
des habitants.
Le notaire, personnage éminent du village se place à la porte
de l'église à l'issue de la grand messe ou des vêpres,
intercepte les moins rapides à se rendre à la taverne qui n'ouvre
qu'à l'issue du Saint-office, et en présence du curé
et ... d'une bonne dizaine d'habitants " constituant la plus saine et
grande partie des habitants" les marguilliers vont être élus.
L'élection se fit longtemps d'après le principe du suffrage
universel. Au 17ème siècle on restreint ce droit, dans certaines
campagnes, à ceux qui paient un certain minimum de tailles. Elu
ou nommé, le marguillier est tenu d'accepter les fonctions.
Il est choisi obligatoirement parmi les paroissiens,
doit être laïc, de
bonnes vie et mœurs, savoir lire et écrire.
Si l'on ne sait rien sur leur moralité, une chose est certaine; ils
ne savaient pas tous écrire. Ils sont nommés
plus pour leur bonne volonté que pour leur connaissance de la
comptabilité ou de l'écriture.. Certaines nominations devaient
être le fruit de la collusion de certains habitants contre tel ou tel
voisin. On n'était pas trop mécontent de pouvoir se venger de
la sorte. Et comme l'heureux élu ne pouvait pas refuser....
Et pourtant, leurs fonctions revêtent théoriquement une importance
capitale pour la vie religieuse.
Ils sont responsables de l'entretien de l'église,
de son aération et de sa décoration; ils ont la garde du mobilier
qu'ils doivent inventorier chaque année et conserver en bon état:
linge, nappes d'autel, aubes, surplis, bonnet carré de Monsieur le
curé, bas et chapeau du suisse, croix, aspersoir, burettes, campane,
ornements sacerdotaux.
Ils administrent les fonds, perçoivent les revenus,
acquittent toutes les charges du culte dont ils doivent respecter strictement
les usages. Il est nécessaire que l'ordre règne et qu'une gestion
saine soit mise en place.
Leurs pouvoirs se bornent certes, à des actes
d'administration. Ils ne peuvent prendre de décisions importantes:
constructions nouvelles, dépenses extraordinaires sont du ressort de
l'Assemblée générale de la paroisse.
Mission plus grave, ils ont aussi à faire respecter
les usages, régularité de la grand messe, exécution des
fondations, distribution de pain bénit, sonnerie de cloches, occupation
des bancs, chapelles, nomination des serviteurs ordinaires, autorisation des
quêtes et des confréries. (source : Généalogie
du Gâtinais)
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Nom
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Prénoms
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|
Naissance
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Parents
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Mariage
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Décès
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Observations
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CHADESAL
|
Jean
|
1685-1704
|
vers
1640
|
non
connus
|
non
mentionné
|
07/05/1710
à La Roche-Canillac
|
Tailleur
de 1678 à 1682 puis Marguillier
|
|
BÉTALIOLE
|
Géraud
dit Géral
|
mention
le 07/05/1712
|
avant
1652
|
non
connus
|
avant
le 19/10/1769 avec SOUSTRE Toinette (avant 1653-1685)
le
06/02/1692 à La Roche-Canillac avec PASSIÉS Jeanne (avant
1676 -1716)
|
30/10/1720
à La Roche-Canillac
|
Couvreur
puis Maréchal-Ferrand
|
|
MANAUD
|
Léonard
|
1722-1726
|
vers
1683 à Saint-Martial-Entraygues, Force
|
non
connus
|
avant
1719, sans doute à saint-Martial-Entraygues avec PAPOU/PAPON
Françoise (<1703->1726) : au moins 4 enfants
|
26/05/1758
à Saint-Martin-la-Méanne
|
Après
le mariage de son fils en 1740, il part s'installer comme laboureur
et Brassier à Gramond et à Lafarde à saint-Martin-la-Méanne
|
|
VIALATTE
|
Léonard
|
1737-1739
|
18/10/1706
à La Roche-Canillac
|
Pierre
VIALATTE et SOL Marie
|
marié
le 15/10/1737 à La Roche-Canillac à Anne POUZOL (~1714-1780)
: 3 enfants connus
|
21/08/1756
à La Roche-Canillac
|
/
|
|
CHATAUR
ou CHAPTAUR
|
Jean
|
1743-1747
|
vers
1688-1693 (voire 1696) à La Roche-Canillac
|
Joseph
CHAPTAUR et MAS-SAINT-MARTIN/MARTY Catherine
|
marié
le 15/02/1718 à LATOUR Jeanne dite Jeannette (~1688-1758) : 7
enfants connus
|
15/05/1748
à La Roche-Canillac
|
Couvreur
|
|
BEYNET
/ BEYNIS
|
Barthélémy
dit Berthon
|
1751-1774
|
vers
1701 à Saint-Yrieix-le-Déjalat
|
Gaspard
BEYNET/BEYNIS et FAURE Léonarde
|
marié
le 07/08/1731 à La Roche-Canillac à CHATAUR Marie (1694-1745)
: 3 enfants morts en bas âge
Marié
le 01/02/1751 à La Roche-Canillac à COUSSIERE Marguerite
(1702-1762) : sans enfant
|
25/05/1774
à La Roche-Canillac
|
Résidait
à Argentat avant de venir à La Roche-canillac
Profession
de Brassier
|
|
FAUGERAS
|
Pierre
|
1780-1793
|
25/11/1744
à La Roche-Canillac
|
FAUGERAS
Jean et VIALARD Marie
|
Célibataire
|
22/12/1799
à La Roche-Canillac (1er nivôse an VIII)
|
Journalier
et Cultivateur, sonneur de cloches pendant la Révolution
|
| AUBERTIE |
Antoine |
1836 |
30/09/1807
à Saint-Martin-la-Méanne |
AUBERTIE
Jean et CHAVON Marie |
Marié
avec NICOLAUDIE, Jeanne le 28.4.1830 à La Roche-Canillac (19174)
- 5 enfants connus
Marié
avec COUDERC, Marie Louise
le 17.5.1848 à La Roche-Canillac (19174)
- 1 enfant connu
Marié
avec SOUSTRE, Catherine le 24 mars 1869 à Gros-Chastang
-
0 enfant(s) connu(s)
|
|
Instituteur
public à La Roche-Canillac entre 1831 et 1867. |
* ces dates
sont définies par l'existence d'actes de mariages, naissances ou baptêmes
qui font mention de cette charge. Pour affiner et compléter ce tableau,
il conviendra d'étudier les registres de Fabrique.
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